Le mil nous sert d'aliment depuis l'antiquité. Sa tige est utilisée pour la clôture des concessions. Ses feuilles pour le fourrage du bétail. Produit en hivernage, il est gardé le long de l'année dans les greniers pour l'alimentation des hommes. En milieu sérère, on l'utilise pour prédire l'avenir. Sa graine est donc espoir. Elle a accompagné des civilisations. C'est cet espoir que nous voulons montrer à travers ce blog. Pour partager avec les agriculteurs, éleveurs et amoureux de la nature.
mercredi 5 octobre 2011
Des prix en hausse en ce début d'octobre
Les ménagères peinent à remplir leur panier ces temps-ci. La rareté et l'instabilité des prix des denrées, globalement en hausses, alourdissent considérablement les dépenses quotidiennes. Un tour dans certains marchés de Dakar a permis de se faire une idée sur les prix.
Les ménagères ne savent plus où donner de la tête à cause de la valse des prix de certaines denrées alimentaires qui connaissent, depuis un certain temps, une flambée.
A part la viande qui connaît présentement un léger mieux, le prix du poisson et des légumes connaissent une nette tendance haussière. Au marché Fora de Diamaguène, par exemple, en cette période d'hivernage particulièrement, il n'y a pas de monde. Les clients semblent déserter les lieux.
« La viande est devenue très chère, c'est pour cela que je l'achète rarement maintenant», souligne la dame Ndèye Khady Ndiaye. Toutefois, certains clients reconnaissent que, depuis quelques jours, le prix de la viande a un peu baissé.
Ici comme à la Seras, les deux principaux marchés d'approvisionnement en viande de la capitale, le prix du kilogramme de viande varie. Il est, au détail, aux environs de 2500 Fcfa, et en gros, entre 2200 et 2300 Fcfa.
Rareté de la clientèle
Selon Bassirou Diop, boucher, cette hausse du prix de la viande est liée au manque de bétail pendant la période d'hivernage. C'est aussi le sentiment de son collègue, Seydou Nourou Tall, qui se veut plus explicite.
Selon lui, depuis un certain temps, la plupart du bétail était importé. Et face à la cherté de l'entretien, les animaux sont revendus plus chers. Cela se répercute ensuite sur le prix de la viande. « Nous sommes obligés d'augmenter les prix pour faire des bénéfices », regrette M. Tall.
L'autre produit également très recherché ces temps-ci, c'est le poisson. Au marché central aux poissons de Pikine, les vendeuses se plaignent du manque de clients et de poissons. Le Thon et les sardinelles sont les plus visibles sur ce marché avec des prix jugés trop chers.
Le carton coûte quelque 25.000 Francs, renseigne Dior Fall, vendeuse. Une situation difficile pour les ménagères qui ne cachent pas leur désarroi. La dame Maty Thiaw déplore particulièrement l'instabilité du prix.
Selon elle, tout cela a un impact sur les dépenses mensuelles des ménages. « Vraiment tout est cher ici, d'habitude, j'achetais le poisson pour le mois, mais, cette fois-ci, j'ai dû adopter une autre stratégie », confie t- elle.
C'est aussi l'avis de Mame Diarra Bâ qui, pour aujourd'hui, affirme s'être tout bonnement orientée vers le poisson séché. « Il n'est pas donné à tout le monde d'acheter tout le temps du poisson frais avec cette flambée des prix», regrette Mame Diarra.
Le poids de la hausse
Le marché des légumes aussi traversent une période de tension. En effet, le kilo d'aubergines, de chou et de persil, a connu une augmentation. Le persil qui coûtait 150 Fcfa s'achète maintenant à 250 Fcfa, tandis que celui de l'aubergine et de chou est à 500 Fcfa.
Il n'y a guère longtemps, ces deux derniers produits s'échangeaient respectivement à 200 Fcfa et 300 Fcfa, le kilo. Selon Aminata Diop Mbaye, vendeuse de légumes au marché Thiaroye, ces légumes sont les plus chers en ce moment, sur le marché. Ce que confirment d'autres vendeuses de légumes interrogées.
(le Soleil)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire