Le mil nous sert d'aliment depuis l'antiquité. Sa tige est utilisée pour la clôture des concessions. Ses feuilles pour le fourrage du bétail. Produit en hivernage, il est gardé le long de l'année dans les greniers pour l'alimentation des hommes. En milieu sérère, on l'utilise pour prédire l'avenir. Sa graine est donc espoir. Elle a accompagné des civilisations. C'est cet espoir que nous voulons montrer à travers ce blog. Pour partager avec les agriculteurs, éleveurs et amoureux de la nature.
mardi 25 octobre 2011
Coumba Diop : Mme micro jardin
La Mairie de Dakar et la FAO ont lancé un programme de micro jardinage dans la capitale sénégalaise. Ainsi, des groupes de femmes sont formés pendant une quinzaine de jours dans les jardins de mairies d'arrondissement. Nous sommes allés à leur rencontre pour voir le travail réalisé.
C'est sous un samedi ensoleillé que nous avons rencontré Mme Coumba Diop, formatrice et Mme Touré, éudiante. Retraitées, elles s'activaient à découper de la menthe pour semence.
Après les salamaleks, Coumba nous guidait dans le jardin. Pneus, Pots de tomates, tout était récupéré pour la culture. La formation consistait d'abord à enseigner la découpe du bois, puis la fabrication de tables pour la culture hors sol. Ensuite les copos de bois étaient étalés sur la table. L'arrosage était manuel.
Les semences étaient données par le formateur. Le chou, la laitue, la menthe, le radis, la patate douce, étaient les spéculations.
Mais malgré l'enballement des femmes, peu d'entre elles continuaient le travail sur le long terme chez elles, une fois la formation terminée. L'hyvernage était une des raisons avancées. En effet, il est dur de produire pendant cette période. Autre handicap soulignée par Coumba : la commercialisation de leurs produits. Il n'existe pas un réseau de distribution en place pour assurer ce service. Pourtant, les produits sont de bonne qualité, le goût exquis selon certaines. Finalement c'est pour leur consommation personnelle qu'elles produisaient.
Il serait donc opportun d'organiser ces femmes en un réseau ou coopérative afin qu'elle puisse organiser d'abord la production, ensuite cette production serait regroupée pour une vente collective. Et chacune des femmes récupéreraient son bénéfice proportionnellement aux quantités vendues.
Notons par ailleurs, qu'avec le travail réalisé par Coumba, des écoles sont intéressées pour promouvoir la formation auprès des enfants. Coumba est la dame en bleu avec un chapeau sur la tête.
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